Contexte : Des lunettes = un travail

- Des centaines de millions de personnes souffrent de problèmes de vue faute de traitement ou de correction
- 400 millions de personnes dans les pays en voie de développement ont besoins de lunettes pour travailler
- Une correction de verre basique permettrait à 40% de ces personnes de corriger leurs problèmes
- Absence de structure sensibilisant les populations rurales aux soins ophtalmologiques (dans les pays en voie de développement)
- Une bonne vue est essentielle pour les travailleurs (artisans, ouvriers, chauffeurs ect..)
- La presbytie (baisse de la vision proche) est un phénomène naturel chez les personnes de plus de 35 ans, la plupart d’entre eux peuvent la corriger par une simple paire de lunettes en vente libre
- Obtenir une paire de lunettes avec un revenu inférieur à 4USD par jour est impossible
- La baisse de vue liée à l’âge est perçue comme une fatalité et de nombreux parents se voient contraints d’arrêter ou de ralentir leur activité faute de soins
- Les lunettes de vues sont souvent trop chères pour les familles modestes
- L’arrêt ou le ralentissement de l’activité de ces personnes provoque inévitablement une baisse de leurs moyens de subsistance les entraînant avec leurs familles dans un cercle vicieux de pauvreté
- De nombreuses personnes souhaiteraient entreprendre mais n’en ont pas les moyens financiers

S’agissant de Visionspring, le docteur Kassalow a articulé les trois leviers suivants :

Innovation :

- Donner les moyens à des entrepreneurs locaux de lancer leur propre affaire en vendant des lunettes à bas prix.
- Développer et commercialiser des lunettes accessibles aux bourses les plus démunies
- Permettre à des centaines de milliers de travailleurs de garder leur emploi
- Créer un réseau d’entrepreneurs locaux afin de toucher un marché mal desservi
- Sensibiliser les consommateurs en allant chez eux ou à leur lieux de travail
- Promouvoir les soins oculaires et orienter les patients qui en ont besoin vers des centres partenaires

Autonomie/Viabilité :

- Partenariat avec des associations, ONG, industries
- Création d’un réseau d’entrepreneurs sensibilisant et offrant des solutions abordables aux patients
- Pour 1,6 millions de dollars investis au Bengladesh, (social return on investment) l’impact économique et social sur dix ans se situe autour de 1,4 milliards de dollars

Retombées socio-environnementales positives:

- Plus de 400 000 paires de lunettes ont été distribuées à travers le monde
- Permet à des centaines de milliers de travailleurs de garder leurs moyens de subsistances
- Création de 3844 Visionentrepreneurs
- Présent en Inde, au Bengladesh, en Afrique subsaharienne et en Amérique du sud